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Chris Vivanti

1937-2006

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Descriptions de Pierre MURAT

Née à Marseille,  Chris VIVANTI vit très précocement son fort tempérament artistique « au beau temps de l’École des beaux Arts de la place Carli, où elle remportera, à 19 ans à peine, tous les prix (…). Parmi tous les élèves de CANEPA, c'est elle, sans doute, qui a connu la plus belle trajectoire artistique » (H.B Guilleraut, les nouvelles Affiches-Marseille-1979).

 

Peintre et sculpteur, elle a construit toute son œuvre dans une perpétuelle recherche sur la lumière, la vibration, le mouvement.

 

Cinquante années de peinture, denses et pleines, durant lesquelles elle a vécu et travaillé passionnément, en résonance intime avec son village -CASSIS- .

 

Elle puisait son inspiration dans les harmonies de la campagne des Janots ou du port au petit matin, dans la force tellurique du Cap Canaille et de la Couronne de Charlemagne et encore dans l'énergie et le rythme de l'élément marin, omniprésents dans son travail.

 

Au cœur de son œuvre, des nus féminins, corps sculptés émergeant de la matière, qui se révèlent et la révèlent : un tempérament d'artiste et de femme, alchimie complexe de force et d'une subtile douceur.

 

Marie-Christine CABAN.

Expositions

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Seuls des oxymores sont à même de rendre compte de cette création : fougue sereine, explosions douces, avec une vigueur dansante qui conjugue la calligraphie zen à la pleine épaisseur de la pâte.

 

Des volutes baroques enlacent la volupté des corps, les formes vivent par leur mouvement tournoyant, le pouce les modèle, le couteau les creuse pour les intégrer dans la valse cosmique. La femme y devient paysage tout en étant corps de la peinture.

 

Eros et mystique de la matière fusionnent : sous le doigt créateur émergent les objets pour rejoindre le tourbillon du monde, tout ensemble apparaissant et s’engloutissant dans le plus vaste, tantôt présents dans la transparence, tantôt dissous dans un ample maelström.

 

A les discerner, le spectateur épouse le désir qui anime le peintre : atteindre et solidifier ce qui toujours échappe, la lumière qui embrase la côte, la pluie qui la brouille, ces torsions d’écume ou de torses, cette chair des modèles et du monde qui ne cesse de s’avancer, s’enrouler et s’effacer comme fait la mer sur le sable de nos plages.

 

Pierre MURAT.

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