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Le Mas du Chemineau, « maison rose aux toits gris », devint alors sa retraite spirituelle, le sanctuaire où pouvoir, 25 ans durant et entre quelques voyages, développer son œuvre. « Il aimait cette maison très modeste à demi cachée dans les pins. Du flanc de la colline de Ste-Croix elle dominait le quartier du Plan, parfaite image de la Provence campagnarde, vaste cuvette couronnée de roches blanches émergeant des pinèdes avec, pour fond, marqué de sombres touffes de micocouliers, un ample tapis de vignes et, sur les côtés, en tous sens, s’entrecroisant, aux extrémités des enclos, des longues processions d’oliviers » écrit son biographe, Félix Lagalaure (« Théo Varlet. Sa vie-Son œuvre ». Paris, L’amitié par le Livre, 1939). Lui-même, dans une lettre adressée à son ami Donce-Brisy, rédigée à bord du rapide Marseille-Paris le 6 février 1925, avouait: « J’ai reçu votre bonne lettre ce matin avant de quitter mon Désert cassiden et de prendre la route du septentrion… Là-bas derrière moi, à un nombre de kilomètres qui de minute en minute s’accroit, je laisse, face à la mer divine, parmi ses amandiers en fleur, mon ermitage, volets clos sur bouquins, paperasses et atmosphère studieuse » .-

Le Mas du chemineau, état actuel

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